Un dimanche à Paris, il pleut…
Allons
voir des peintures du siècle dernier.
Nous sommes maintenant à l’abri sous les
cinq plateformes du Centre Pompidou à Paris.
Un des objectifs de l’architecture est
d’abriter le plus de choses et de monde possible sous un toit et sans piliers
si possible.
Le Centre Pompidou à Paris en est un exemple.
Il n’est qu’un empilement de grands plateaux
de 180 mètres de long et110 de large sur une hauteur de 40 mètres,
Ces planchers
libres sont suspendus et haubanés*. Ce système de
structures extérieures permet de dégager des zones intérieures sans piliers,
sans obstacles.
Ainsi, les œuvres
d’arts peuvent être installées et changées régulièrement sur les cinq surfaces
entièrement vides placées les unes sur les autres.
Cette construction est sans doute celle
qui illustre le mieux l’idée d’espace disponible sur les planchers.
Lorsque cette masse aérée multicolore s’est érigée en plein milieu
de Paris, beaucoup ont crié au scandale. On y a vu une raffinerie de pétrole,
une usine en plein Paris.
Un musée ? Non, ce
n’est pas prestigieux. On n’imagine pas un musée comme celui-ci en 1977*.
Cette carcasse métallique ressemble à un
bateau avec ses câbles, ses haubans, ses poulies, ses cheminées. C’est aussi un
squelette avec les boyaux et les artères à l’air.
Il a eu sans doute un
peu de provocation de la part des architectes à vouloir tout montrer.
Quatre décennies
après, ce musée est un point de repère dans Paris, c’est le plus coloré, bleu,
rouge, vert. Il est accepté, comme la tour Eiffel qui elle, est devenue
indispensable pour Paris.
* Les haubans sur les voiliers sont les câbles placés de chaque côté du
mât pour le maintenir bien droit. Ils compensent les forces des voiles sur le
mât.
* Planchers libres, oui mais bon, il
s’avère que progressivement on voit les cloisons intérieures réapparaître sur
certains plateaux d’étages.
*Aujourd’hui,
presque tous les musées récemment construits sont foldingues et redoublent
d’originalité. Celui de Bilbao détenait le pompon, depuis, il y en a eu d’autres,
le dernier le Louvre Dubaï.
1 commentaire:
Parler du siècle de dernier mais peut-être pas le comble de la suffisance et du jeunisme mais ça se rapproche vachement comme disent les jeunes, oh la dose!
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